Les chantiers ne manquent pas dans ce sens. En premier lieu, l’on peut notamment citer le volet énergétique. Les coupures d’eau et d’électricité devenues presque systématiques nécessitent d’être réglées le plus rapidement possible. Un véritable défi pour le régime qui risque de s’attirer la foudre de la population à défaut de solutions dans les mois à venir. Sachant que le délestage s’est invité même pendant les fêtes de Noël et de fin d’année, la JIRAMA, sous la tutelle du ministère de l’Energie aura tout intérêt à appliquer des mesures draconiennes pour changer définitivement la situation. Le recours à d’autres alternatives comme les panneaux solaires ou les éoliennes.
Combat commun
Du côté de l’Enseignement supérieur, beaucoup reste également à faire. A l’approche du début de la nouvelle année universitaire normalement prévu au cours de ce mois de janvier, les inévitables revendications aussi bien des enseignants que des étudiants se pointent déjà à l’horizon. Des problèmes que le ministère de tutelle n’a pas encore pu résoudre jusqu’au bout au cours de ces dernières années.
Dans d’autres domaines comme la population et la protection sociale, les chantiers à venir sont aussi énormes. D’autant plus que le Président Andry Rajoelina s’est fixé l’objectif d’une administration plus proche du peuple et à l’écoute des besoins des plus vulnérables.
La lutte anti – corruption sera, en revanche, un combat commun que les membres du Gouvernement devront mener ensemble. Un combat qui nécessitera un engagement entier et sans concession puisque le Président de la République parle d’une « tolérance zéro ». Chaque ministre se doit ainsi d’être irréprochable afin de donner l’exemple au niveau de son département sous peine d’être éjecté de son poste. Un défi ambitieux mais pas impossible !
La Rédaction